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Suivez le fil des générations avec Mercedes Morin

Entrevue CMAQ avec Mercedes Morin

Photos : Olivier Gariépy

MONTRÉAL

Mercedes Morin, merci d'avoir arrêté le temps et d'avoir accepté de te prêter au jeu de l'entrevue Matière à réflexion. Ici, pas de règles, pas de réponses justes. Ici, on passe de la confidence au ludique, du savoir au faire... Des contrastes à la lumière ...

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Tous les vêtements et accessoires Mercedes Morin sont pensés et assemblés à la main par la designer et sa mère Violaine Morin dans leur atelier à Montréal.

Ta matière (textile), pourquoi?

J’ai grandi dans le costumier de ma mère. Je suis tombée dedans quand j’étais petite!

 

Elle évoque quoi, elle t’inspire quoi, quel est ton lien avec elle?

Le textile fait un peu partie de mon patrimoine personnel et celui de tous en fait.

Le textile remonte à un savoir-faire ancien qui me touche beaucoup.

Au Québec par exemple, grâce au Cercles de Fermières du Québec, notre patrimoine artisanal a été non seulement préservé et transmis par ces femmes, mais aussi bonifié.

On l’oublie souvent mais le textile nous accompagne, tous les jours. Que ce soit dans le vêtement, la literie, le linge de table, etc

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Tous les vêtements et accessoires Mercedes Morin sont pensés et assemblés à la main par la designer et sa mère Violaine Morin dans leur atelier à Montréal.

Peux-tu élaborer sur votre complicité mère-fille au travail?

Ma mère et moi avons toujours eu une belle relation, ayant comme base la création.

Lorsque j’ai lancé ma compagnie en 2016 il allait de soi que j’avais déjà un espace qui m’attendait dans son atelier.

Mis à part mes deux formations en design de mode et construction textile, mère a été la meilleure professeure que je n’aurais jamais pu avoir.

C’est la personne la plus patiente et dévouée que je connaisse, elle continue de m’en apprendre tous les jours.

 

Comment expliquerais-tu ton métier de designer de mode à un enfant?

Je déconstruis un objet en 3d pour le mettre en 2d pour ensuite le remettre à nouveau en 3d.

 

Mais au fait, que t’inspire l’expression « tissu urbain »?

C’est la trame dans laquelle nous évoluons. C’est le maillage entre nous et notre environnement

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Tous les vêtements et accessoires Mercedes Morin sont pensés et assemblés à la main par la designer et sa mère Violaine Morin dans leur atelier à Montréal.

Tu rêves de voir ton art …?

Dans des boutiques internationales reconnues par mes pairs et les “trend setters

 

Dans la vie, « tissu-éponge » ou « mode d’emploi » ?

Définitivement tissu-éponge! Absolument TOUT peut être une inspiration.

Ça pourrait être une chanson, une couleur, un film, une personne que je viens de rencontrer, c’est sans fin.

 

Et ... la nonchalance montréalaise dans tout cela?

Nous avons la chance d’avoir le style le plus européen des nord-américains, nonchalant, mais sophistiqué! J’adore comment les Montréalais ont l’aisance de marier des styles complètement éclectiques.

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Tous les vêtements et accessoires Mercedes Morin sont pensés et assemblés à la main par la designer et sa mère Violaine Morin dans leur atelier à Montréal.

La pièce ou l’expression?

L’expression est unique à chacune des personnes, le vêtement se métamorphose selon qui le porte. Je crée ma pièce en ayant une image en tête, mais j’adore la voir se transformer.

 

Tu as en tête une escapade … Tu nous fais découvrir quel.les artisan.es en métiers d’art et dans quelle région?

Je fais découvrir l'Estrie et Louise Lauzon, tricoteuse et tisserande. Elle est propriétaire de la Chèvrerie Le Grand Flodden.

 

La dernière chose que tu viens d’apprendre?

Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier.

 

Boomerang! À qui lances-tu l'invitation pour notre prochaine entrevue et pourquoi?

Je lance le boomerang à Tamara Rubilar, artiste brodeuse.

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